Pour sécher et accélérer la pousse du gazon du Roudourou, EA Guingamp et l'entreprise Sparfel, qui s'occupe de l'entretien des pelouses du club, testent un nouveau procédé.
"C'est une première. On veut frapper un grand coup." Le fondateur de Sparfel, Jean-Claude Sparfel n'y va pas par quatre chemins pour décrire son nouveau bébé. Le photosynthétiseur qu'il a conçu, une machine automatisée de 13 m de long sur 7 de large, composée de 180 rails de micro-led de 2 m, doit permettre d'améliorer la qualité de la pelouse du stade de Roudourou.
Ce prototype est à l'étude depuis deux ans et effectue son premier test grandeur-nature, depuis ce mardi, à Guingamp. On connaissait la luminothérapie, déjà utilisée au Stade Rennais par exemple. Là, "au lieu de n'apporter que la lumière, on apporte tout, explique Clément Frereux, chargé d'étude chez Sparfel. On déclenche la photosynthèse en apportant de la lumière, du CO2 (dioxyde de carbone) et de la chaleur."
Ce robot se déplace à sa guise sur le terrain, en fonction d'un programme prévu à l'avance. Installé ce mardi, il a été programmé pour éclairer le terrain jusqu'à demain matin, en sillonnant notamment la partie de terrain qui souffre le plus par manque de soleil, à savoir : le secteur de la tribune présidentielle.